Depuis ce 1er décembre, la société Uber est autorisée à déployer son service de location de véhicules avec chauffeur (LVC) en Wallonie, notamment à Liège. Une entrée qui n’est pas très bien vue par les diverses sociétés de taxis actuellement implantées sur le territoire?
Après une arrivée discrète en Wallonie en février dernier, Uber lance désormais son célèbre service LVC grâce à un décret wallon. Celui-ci permet aux “taxis de rue”, incluant UberX, d’opérer sous certaines conditions: les chauffeurs doivent en effet posséder une licence officielle identique à celle des taxis classiques et ce sont les municipalités qui gèrent les autorisations et leur nombre, plafonné à un véhicule pour 1.500 habitants.
Cette nouvelle concurrence pourrait doubler, voire dépasser, le nombre actuel de taxis à Liège, fixé à 110. Les sociétés locales redoutent une guerre des prix, bien que le décret encadre les tarifs. Les taxis classiques pratiquent des prix fixes, avec des suppléments nocturnes, tandis que les chauffeurs Uber, moins contraints par des charges légales, pourraient offrir des courses à bas coût. Une différence qui pourrait séduire les clients.
Suivant : Sarah Schlitz cède sa place à Silvana Zilli sur les bancs du conseil communal
Précédent : Nouvelle action des syndicats du secteur de l’enseignement à l’occasion de la mise en place des conseils communaux
► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.