Ce jeudi 11 mai, la section belge francophone d’Amnesty International lance la mise en vente de 10.000 œuvres d’art numérique sous forme de NFT dans le cadre de sa campagne AMNESTY-HU.R.R.A (acronyme de Human Rights = Right to Abortion) via le site dédié : amnesty-hurra.com. L’objectif de cette campagne est de défendre le droit à l’avortement en Belgique et dans le monde, ainsi que de lever des fonds pour Amnesty International.

Les œuvres mises en vente sont coéditées avec Witloof, une maison d’édition liégeoise d’art numérique liégeoise, dont Luc Pire – entrepreneur et éditeur belge connu, mais également militant de longue date au sein de la section belge francophone d’Amnesty International – est le cofondateur. L’objectif de Witloof est d’aider les artistes, les créateur·rices et les organisations à effectuer leur transition vers le Web 3.0.

L’artiste à la base de ces œuvres est Lucyle Massu, récemment diplômée de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre et auréolée du Prix de la Fondation Boghossian. Lucyle Massu, qui vit à Liège a été outrée par la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler l’arrêt Roe c. Wade en juin 2022, la jeune artiste a voulu rappeler que les personnes souhaitant avorter ont le droit de prendre leurs propres décisions concernant leur corps et leur santé.


Suivant : Une pièce de théâtre jouée à la Maison de la Métallurgie et de l’Industrie
Précédent : Météo: on attend encore des averses

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×