“Le traitement fait aux usagers de votre CPAS est tout simplement catastrophique. Les délais d’examen des demandes de revenus d’insertion et d’aides sociales sont souvent largement dépassés. Quant aux révisions et prolongations, elles sont souvent effectuées avec beaucoup de retard. Le paiement des RI et aides sociales accusent en conséquence de fréquents et longs retards.” C’est un cri d’alarme lancé par l’Association de Défense des Allocataires Sociaux qui ajoute que cette situation place de très nombreuses personnes, enfants compris, dans une grande détresse sociale. L’asbl se base sur des courriers qu’elle reçoit et dont elle envoie les cas les plus sérieux chaque semaine à la Ville.
Selon l’ADAS, toujours, le burn out généralisé parmi les travailleurs du CPAS entraîne un important turn over qui entraîne à son tour des retards importants et croissants dans l’examen des demandes des usagers. Elle réclame un plus important refinancement et soulignant que l’’augmentation de la dotation communale de 1,4 million avec l’engagement de cinq assistants sociaux n’est pas suffisant.
Au CPAS de Liège, on répond que les courriers reçus de l’ADAS ne concernent qu’une vingtaine de cas et qu’on travaille activement à la résorption des retards.
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