Des parents d’élèves, regroupés au sein de l’A.S.B.L. « Le Collectif des parents en action de Liège » s’inquiètent d’une part des sujets qui seront traités lors des animations et cours à l’EVRAS et, d’autre part, de l’âge auquel il est prévu que ces sujets soient abordés avec leurs enfants. “Ceci ne respectant pas le développement psycho-affectif et sexuel des enfants et des jeunes“, estime l’association liégeoise dans un communiqué.
Pour rappel, le décret “Evras”, qui avait provoqué des actions de vandalisme dans des écoles à la rentrée scolaire de septembre, vise à accompagner les enfants et les adolescent·es dans le développement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle. L’objectif est de les aider à devenir des adultes épanoui·es. L’EVRAS en milieu scolaire veut permettre à chaque enfant et jeune d’avoir accès à des informations fiables, complètes et adaptées à leur âge.
L’ASBL a fait examiner par des avocats la législation sur l’EVRAS et a conclu que celle-ci viole les droits des parents et des élèves garantis par la Convention européenne des droits de l’homme, la Constitution et le Code de l’enseignement. Les cours EVRAS imposent selon elle des valeurs philosophiques et religieuses, compromettent la séparation entre cours de philosophie/religion et tronc commun, et créent des discriminations entre écoles. Cela porte atteinte à la vie privée, à la liberté de pensée et au droit à une instruction conforme aux convictions des parents.
Elle a dès lors décidé de déposer un recours en annulation devant la Cour constitutionnelle contre l’accord de coopération du 7 juillet 2023, ainsi qu’un recours en annulation devant le Conseil d’Etat contre le Guide pour l’EVRAS.
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