C’est une réunion au sommet qui a eu lieu vendredi dernier, regroupant élus politiques, le TEC ainsi que les autorités judiciaires. Tous ont souhaité se voir afin de faire le point sur les agressions sur les chauffeurs de bus et dresser des pistes de solution vers lesquelles aller. L’Université a également été associée car “il est nécessaire d’avoir une vue systémique sur la problématique, notamment pour tenter de comprendre comment et pourquoi de tels faits de violence se produisent”, a notamment commenté Philippe Henry, le ministre wallon de la Mobilité.

Les chiffres sont explicites: depuis le début de l’année 2024, 108 faits majeurs ont été répertoriés par le TEC Liège-Verviers. En 2023, 150 agressions avaient été répertoriées et 110 d’entre elles ont eu lieu en région liégeoise. “Ces agressions, aussi bien verbales que physiques, ont des impacts psychologiques lourds, avec des répercussions tant sur les collaborateurs que sur leurs familles”, s’est désolé Jean-Michel Soors, administrateur général du TEC.

Les autorités ont décidé d’aborder la problématique de manière supracommunale. Chaque agression fera désormais l’objet d’une plainte auprès du parquet. La présence policière auprès des agents du TEC va être renforcée et des actions coordonnées de police à plusieurs endroits du réseau sont aussi attendues.

Notons enfin que la police a déjà renforcé son action aux zones dites sensibles, soit aux terminus des lignes de bus.


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