Le Gracq a voulu savoir pourquoi il y avait aussi peu de cyclistes à Liège et quelles seraient les conditions à réunir pour augmenter leur nombre. L’association a ainsi commandé une enquête à l’Université de Liège, à laquelle 678 personnes ont répondu.

Les résultats révèlent tout d’abord l’important potentiel de développement du vélo à Liège. À la question « Quand les conditions météo le permettent, considérez-vous que vos trajets quotidiens soient envisageables en vélo ? », six répondants sur dix répondent par l’affirmative. Parmi eux, quatre estiment leurs déplacements intégralement envisageables à vélo et deux l’envisagent en complément des transports en commun ou de la voiture.

Des chiffres qui interpellent quand on les met en comparaison avec la part modale du vélo estimée entre 2 et 3%. De nombreux freins subsistent : la dangerosité (55,8%), la distance (50,5%), le relief (49,9%) ou le simple fait de ne pas y penser (45.9%).

Les répondants révèlent par ailleurs une situation très négative du vélo à Liège :

– pour 9 répondants sur 10 les pistes cyclables ne sont pas en nombre suffisant
– pour 8 répondants sur 10 les cyclistes ne disposent pas de suffisamment d’espace
– pour 8 répondants sur 10 les cyclistes ne sont guère respectés par les autres usagers
– pour 3 usagers de l’espace public liégeois sur 4 le stationnement vélo est insuffisant

Le Gracq estime que ces réponses montrent que les principaux freins au développement du vélo relèvent de causes sur lesquels les pouvoirs publics ont la possibilité d’agir (infrastructures, soutien à l’achat d’un vélo à assistance électrique, formations, libération régulière de l’espace public des voitures afin de favoriser la pratique du vélo…).

L’enquête complète


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