Le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, a révélé ce lundi matin que les premières maisons de détention en Wallonie seront implantées à Grivegnée et à Jemeppe-sur-Sambre, dans la province de Namur. Cette annonce a immédiatement suscité une réaction du bourgmestre Willy Demeyer.
Ces établissements fermés visent à accueillir les personnes de la région condamnées à des peines de moins de 3 ans de prison pour des infractions qui ne relèvent pas de la criminalité la plus grave. L’accent sera mis sur l’autonomie, la responsabilité, et dès le premier jour, sur des initiatives favorisant la réinsertion sociale.
À Liège, c’est l’ancienne auberge de jeunesse Espace Belvaux qui sera transformée en maison de détention de 60 personnes. À Jemeppe-sur-Sambre, c’est une ancienne caserne de gendarmerie qui sera réaffectée pour y accueillir 40 personnes. Les bâtiments actuels, propriétés de la Régie des bâtiments, seront démolis au printemps 2024 en vue de la construction.
Les résidents des quartiers concernés recevront bientôt une brochure explicative et seront invités à une soirée d’information.
Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, a souligné qu’il surveillera attentivement le déroulement du projet visant à combattre une forme d’impunité et d’injustice pour les victimes d’actes considérés comme moins graves mais néanmoins traumatisants, afin que cela n’affecte pas la vie quotidienne du quartier et de ses habitants.
Courtrai, Forest, Olen, Zelzate, Ninove, Genk et Anvers sont autant de communes où l’arrivée d’une maison de détention a déjà été annoncée.
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