Il y a quelques jours, l’échevine de l’État civil, Élisabeth Fraipont était contactée par Bpost pour tenter de retrouver la destinataire d’une carte postale datant de 1936 qui s’était retrouvée dans le circuit postal. Ladite carte, adressée à une Madame Clerdent Mouton, n’était pas de la plus haute importance puisqu’elle contenait simplement: « Chère Madame, je vous remercie infiniment pour les journaux qui me font grand plaisir. J’espère que votre santé est toujours bonne.(…) A vous revoir…».
En manque d’histoires, un quotidien local a donc illico évoqué un mystère pour cette carte qui aurait passé “plus de 85 ans dans les couloirs du temps” ou qui serait resté coincée dans un recoin poussiéreux d’un centre de tri postal ou d’un bureau.
“La carte a atterri dans les bacs de tri manuel du bureau Liège Rive Gauche et ne provient pas de chez nous“, a toutefois rectifié Laura Cerrada Crespo, la porte-parole de bpost en précisant que le courrier n’était pas perdu dans les méandres de Bpost mais qu’il a certainement dû être déposé dans une boîte par une personne qui a dû la retrouver lors d’un déménagement ou d’un vide-grenier.
En résumé, si vous trouvez une vieille carte postale antérieure à celle dont il est question (comme celle de 1913 en illustration que nous avons retrouvée sur le web), il vous suffit de la glisser dans une boîtes-aux-lettres de Bpost pour faire le buzz jusqu’au JT, et mobiliser le service des archives de la Ville puisque le registre national des personnes physiques n’a été créé qu’en 1968.
A moins que nous ne préfériez la mettre en vente sur un site spécialisé où de telles cartes postales se négocient entre 3 et 20€. Mais c’est manifestement moins rigolo.
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