En vigueur depuis 2015, la taxe urbaine “non-ménages” consiste à faire payer un montant supplémentaire allant de 65 à 220 euros à toute personne exerçant une activité commerciale, industrielle ou de service, aussi réduite soit-elle, sur le territoire de Liège. Il s’agit donc d’une double voire triple taxation qui concerne les indépendants, commerçants et entreprises et “qui ne différencie pas un petit indépendant d’une grosse entreprise génératrice de nombreux déchets” explique Quentin le Bussy, 2e sur la liste Vert Ardent.
Jugée illégale et discriminatoire par la cour d’appel de Liège en février 2016, le parti propose sa suppression et son remplacement par une taxe plus juste et progressive. “Il est normal que les entreprises qui travaillent sur le territoire liégeois participent à l’entretien de la ville, continue Quentin le Bussy. Mais pas toutes de la même manière.” D’autant plus qu’avec le caractère illégal dde la taxe actuelle, la Ville devrait rembourser tout ce qui a été enrôlé et cela risque de coûter cher.
La nouvelle taxe, inattaquable sur le plan légal, serait proposée de façon proportionnelle à l’activité: une exonération pour les résidents qui paient déjà une taxe urbaine, un taux pour les indépendants complémentaires, un deuxième pour ceux exerçant en personne physique, un troisième pour les TPE/PME et un dernier pour les grandes entreprises.
“Cette mesure enverrait un signal clair : ouvrir un commerce, s’installer comme indépendant(e), créer une société, une coopérative… c’est bon pour Liège, c’est bon pour les liégeois” conclut Quentin le Bussy pour Vert Ardent.
Lire aussi: Liège s’accroche à sa taxe urbaine non-ménage pourtant jugée illégale
(.Source: Cp, La Meuse)
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