On le sait, la Ville, endettée, va devoir faire des économies pour pouvoir recevoir des fonds du Centre régional d’aide aux communes (CRAC). Lors d’un déjeuner organisé ce mardi par le Cercle de Wallonie, le bourgmestre Willy Demeyer a de nouveau plaidé pour que le statut d’une ville comme Liège soit revu sur la base de son rôle de métropole. Et de rappeler que si le chômage reste important, la Cité ardente compte 115.000 emplois pas tous occupés par des habitants de la ville. “Nous sommes une métropole de 200.000 habitants qui rend service à 600.000 personnes par jour“, a-t-il souligné. Avec de nombreux étudiants qui s’y rendent quotidiennement, comme d’autres pour des activités culturelles, touristiques ou sportives. Bref, des personnes qui profitent de la Ville sans participer directement à son financement.

Du coup, Willy Demeyer estime que d’autres niveaux de pouvoir doivent aussi prendre en charge certains services qui n’incombent pas directement aux villes comme les pensions ou le financement des services de secours (pompiers et police). Cela inclurait la sécurité des matchs du Standard (1,8 million par an) et une partie des coûts du CPAS puisque toutes les personnes qui en bénéficient ne sont pas toutes domiciliées à Liège.

Le bourgmestre suggère, dans une interview donnée hier, qu’une supracommunalité s’impose soit via la Région et par l’intermédiaire de l’échelon provincial par exemple, soit via une fusion spontanée des communes. Une opinion qui converge avec celle du bourgmestre d’Herstal, Frédéric Daerden, favorable à une fusion entre Liège, Herstal et Seraing. Ce qui permettrait, pour ce dernier, d’avoir “une belle grande métropole wallonne de 300.000 habitants“.

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