En mai 2014, la SPI lançait le Wi-Fi urbain de Liège avec le ministre Marcourt, Win et le partenaire Gowex. Le tout, en collaboration avec la Ville. A l’époque, une inscription exigeait un numéro de téléphone mobile valable et l’activation du compte se faisait par un SMS. Tout d’abord, le système ne fonctionnait pas à tous les coups. Ensuite, Gowex a fait faillite.
Win et la Spi ont alors engagé l’entreprise NomoSphère pour fournir un portail captif et une solution d’identification. Si les points d’accès fournis par Cisco fonctionnaient, il n’était en réalité pas vraiment possible de surfer sur le web.
C’est une solution « maison » qui semble enfin avoir été mise au point pour fonctionner, ces derniers jours. Mais ces errements suscitent néanmoins quelques questions.
“Pour rappel, le coût de l’installation du Wi-Fi urbain de Liège s’élève à 700.000 euros. Un montant entièrement subsidié par les pouvoirs publics. Sans compter les coûts de l’électricité, de la connexion (inutile) à la fibre et de l’entretien du matériel. Qu’ont donc fait Win et la Spi pendant ces trois dernières années avec l’argent qui a été octroyé pour le projet Digital Cities (3,1 millions d’euros pour six villes) ?“, s’interroge le site bemobile.be. Ce dernier doute aussi de l’utilité d’un tel wi-fi urbain au moment précis où les frais d’itinérance (roaming) disparaissent et où l’internet mobile 3 et 4G est maintenant très courant.
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